ESPERANTO DES LEVRIERS | Conseils aux adoptants

Ces conseils aux adoptants sont destinés à vous aider à accueillir votre toutou de la meilleure manière possible. Ils peuvent aussi servir à tous ceux qui ont, un jour, un petit problème avec leur chien ou leur chiot.
Le premier conseil à vous donner est avant tout d’être observateur. En effet, les causes d’un comportement gênant peuvent être variées, et seul un examen attentif de votre toutou permettra de résoudre le problème. Par exemple, un problème de propreté peut apparaître chez un chien dominant, mais aussi chez un chien anxieux et peureux. Dans le premier cas, une reprise en main énergique s’impose, alors que dans le second, c’est au contraire par la douceur que vous réglerez le problème.
Rassurez-vous, la plupart des chiens ne posent aucun problème et vous n’aurez probablement jamais besoin de ces conseils!

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• Le premier jour
• Les grands principes
• Les destructions
• La propreté
• Les fugues
• Les chats
• Les enfants
• Les vols
• Un peu de lecture!

Le premier jour

Le départ du refuge, le transport et l’arrivée dans une maison inconnue est une source de stress importante pour un toutou. Voici les précautions à prendre pour éviter tout problème.

Le trajet
En général, les longs voyages en voiture ont un effet soporifique sur les chiens. En revanche, les arrêts pipi peuvent inquiéter votre petit protégé, surtout si c’est dans un endroit bruyant comme une aire d’autoroute par exemple. Il risque alors de paniquer et de chercher à s’échapper en essayant d’arracher son collier en faisant marche arrière. Pour éviter ce genre de frayeur, soyez très prudents au moment de l’ouverture des portes de la voiture (vous pouvez attacher le chien à l’intérieur avant d’ouvrir), serrez le collier au maximum ou bien utilisez un harnais bien ajusté. Les colliers martingales à anneaux coulissants ont l’avantage d’être impossibles à enlever par un chien qui recule.

Certains chiens peuvent au contraire se montrer surexcités par la voiture (il s’agit souvent des animaux qui n’y sont pas habitués). Dans ce cas, réconfortez de la voix votre chien et, pour votre sécurité, attachez-le dans la voiture. Mieux encore, utilisez une cage de transport, une grille ou un filet. Si vous avez adopté un chiot, n’oubliez pas que les bébés font très souvent leurs besoins et peuvent être malades en voiture : prévoyez serpillière, essuie-tout et sacs en plastique!

L’arrivée à la maison
Votre maison va devenir rapidement un endroit agréable et rassurant pour votre chien, mais pour l’instant, c’est l’inconnu complet pour lui. Certaines choses peuvent l’étonner ou l’inquiéter (bruits, autres animaux, etc.), mais surtout il risque de se perdre. Si votre jardin n’est pas complètement clos par une clôture assez haute, ne le lâchez pas en liberté, et veillez à bien fermer portes et portails.
Le stress du voyage et du changement de maison peut provoquer des diarrhées : soyez prévoyant, enlevez les tapis et confinez votre toutou dans une pièce carrelée avec son panier, coussin ou couverture pour sa première nuit!

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Les grands principes

Un chien ne réagit pas comme un humain, et il est important de comprendre sa psychologie pour l’éduquer plus facilement. Sans rentrer dans les détails, voici quelques idées de base à appliquer :

Prévenir vaut mieux que guérir!

Mettez toujours le chien dans des situations que vous maîtrisez. Non seulement il aura ainsi très vite le sentiment que vous êtes le chef, mais cela vous évitera de vous énerver.

En pratique : Prévoyez un logement adapté : les jeunes chiens, et plus particulièrement les chiots, peuvent ronger les meubles, faire pipi, etc… Dans la voiture, prévoir une cage, un filet ou une grille, et une housse sur les sièges. A l’extérieur, utilisez une longue laisse pendant les premiers temps. Vous trouverez des longes de 4 ou 5 mètres dans les animaleries ou dans les magasins d’équitation, ou vous pouvez en fabriquer une vous-même.

Langage

Adoptez un  langage simple : Un chien adulte peut comprendre quelques dizaines de mots, à condition qu’on lui ait appris ! Alors facilitez-lui la tâche : Employez toujours les mêmes mots, de préférence courts. Par exemple, « assis » est bien mieux que « veux-tu t’asseoir, s’il te plaît ». Sachez que le chien est plus sensible au ton de votre voix et à vos gestes qu’aux mots que vous prononcez. Pour dire non, prenez donc une voix décidée, un visage mécontent et restez debout. Pour féliciter votre toutou, manifestez bruyamment votre enthousiasme en souriant et en vous accroupissant pour le caresser. Lorsque c’est important, évitez de « saouler » votre chien par de longues phrases ininterrompues. Parlez calmement, d’un ton ferme avec une voix plutôt grave.

 Hiérarchie

A l’origine, le chien est un animal qui vit dans un groupe social très hiérarchisé, la meute. Bien que domestiqué depuis des millénaires, beaucoup de chiens ont besoin de retrouver un schéma familial lui rappelant ses origines. Dans une meute, les dominants ont un grand nombre de prérogatives (manger en premier, avoir le meilleur couchage, passer en premier les portes,  etc.), et les dominés se soumettent à son autorité. Votre chien doit absolument être convaincu que les dominants de la meute sont les humains, et non pas lui. Si vous adoptez un chiot ou un jeune chien, il faut être particulièrement attentif au moment de l’adolescence. C’est à cette période que le chien va essayer de tester et de monter dans la hiérarchie familiale.

En pratique : Pour abaisser le rang hiérarchique de votre chien :
– Ne pas le laisser dormir dans votre chambre, encore moins sur le lit, ni sur les canapés.
– Servez-lui son repas après le vôtre et ne lui donnez rien quand vous êtes à table, surtout s’il réclame
– Lorsque vous franchissez une porte, faites le passer derrière vous
– Pratiquez des exercices d’obéissance (marche au pied, assis, couché, rappel, etc.) de préférence au sein d’un club d’éducation.

Si vous adoptez un adulte au caractère déjà formé et qu’il se montre tout à fait soumis, inutile de l’embêter avec toutes ces règles!

Récompense plutôt que punition

Une récompense est toujours préférable à une punition : Lorsque votre chien adopte le comportement que vous souhaitez, ou s’il arrête de faire  une bêtise à votre demande, félicitez le de manière exagérée, répétez-lui « c’est bien ! » plusieurs fois, jouez avec lui, donnez-lui une friandise, etc… N’ayez surtout pas peur d’en faire trop!

Beaucoup de gens sont beaucoup plus prompts à gronder leur chien qu’à le féliciter. Les récompenses permettent pourtant d’aller beaucoup plus vite dans l’éducation que les punitions. Si vraiment votre chien dépasse les bornes, vous pouvez le prendre par la peau du cou et le secouer un peu, ou lui donner un coup de torchon. Inutile de lui faire mal, l’important est de lui faire comprendre votre mécontentement. Ignorez le complètement pendant un petit moment après, cela lui déplaira sans doute encore plus que la punition initiale. N’oubliez pas que ces punitions doivent rester exceptionnelles.

En pratique : Rares sont les maîtres qui pensent à récompenser leur chien quand il finit par obéir. Pourtant, même si votre chien a mis du temps avant d’exécuter l’ordre, l’important, c’est qu’il l’ait fait! Si vous trouvez que votre chien n’obéit assez vite, récompensez le quand même (friandise, jouet) et redonnez lui le même ordre, suivi encore d’une récompense, et ainsi de suite. La vitesse d’exécution devrait augmenter rapidement!

 Réaction immédiate

Il est absolument inutile de punir ou gronder votre chien si vous ne le prenez pas sur le fait. Tous les éducateurs sont d’accord sur ce point, un chien ne fait la relation entre la punition et la bêtise qu’à condition qu’elles soient très proches dans le temps (quelques secondes). Grondez un chien plusieurs heures après la bêtise ne peut que le perturber.

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En pratique : En promenade, votre chien refuse de répondre à votre rappel. Au bout d’un (long) moment, il finit par obéir, et furieux, vous vous apprêtez à lui passer un savon. Grave erreur : le chien associera cette punition à son retour, et non à sa désobéissance et il risque de mettre de plus en plus de temps à revenir par crainte de la punition. La bonne solution consiste à garder le chien sous contrôle en utilisant une grande longe pour le stopper dans son élan ou à le faire rappeler joyeusement grâce à un jouet ou une friandise qu’il faut évidemment lui donner lorsqu’il revient à vous. S’il ne revient vraiment pas et que c’est vous qui allez le chercher, il est alors légitime de le gronder.

L’utilisation d’un vaporisateur pour plantes vertes ou même d’un pistolet à eau est très efficace car elle permet d’intervenir au moment précis où le chien fait la bêtise. Par exemple, si votre chiot décide de mordiller un pied de table, vous pouvez lui envoyer une petite giclée sur le museau tout en disant « non! » d’un ton énergique.

 La propreté

La plupart des chiens adultes ont déjà été éduqués à la propreté. En revanche, les chiots ont tout à apprendre, et certains adultes ont parfois un peu oublié les bonnes manières. Les méthodes décrites ci-dessous peuvent donner des résultats rapides, mais sachez toutefois qu’un chiot est incapable de se retenir pendant plusieurs heures avant l’âge de 3 ou 4 mois, parfois même beaucoup plus tard.

En pratique : Ne donnez pas accès à toute la maison à votre chien. Laissez-lui uniquement les pièces faciles à nettoyer (enlevez les tapis au début!), cela vous évitera de vous énerver. Vous pourrez progressivement lui donner accès à d’autres pièces, ce sera une récompense qu’il appréciera beaucoup!

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L’éducation à la propreté est simple, elle consiste à encourager votre chien à faire ses besoins à l’endroit que vous avez choisi à cet effet, en général le jardin, la rue ou éventuellement des papiers journaux placés dans un coin de la maison pour les chiots vivant en appartement. Comme précisé dans les principes généraux d’éducation, un chien est plus réceptif à la récompense qu’à la punition. Il faut donc attendre que votre chien fasse ses besoins à l’endroit que vous avez choisi et le récompenser fortement (caresses, friandises, encouragements).

En pratique : Sortez votre chien très souvent, c’est une des clés de la réussite. Après les repas bien sûr, mais aussi après les siestes, les séances de jeu, etc. Plus vous passez de temps à surveiller votre chien et plus souvent vous le sortez, plus il apprendra vite.

Evidemment, votre chien aura quelques accidents au début, c’est quasiment inévitable avec les chiots. Si l’accident a lieu en votre présence, dites « non ! », et essayez de l’emmener rapidement à l’endroit correct. Si au contraire vous n’êtes pas là au moment des faits, ne le grondez pas, le chien ne fera pas le rapport avec la bêtise (voir principes généraux). Dans la pratique, la plupart d’entre nous ne peuvent passer leur vie derrière leur chien, et les accidents se produisent lorsque l’on est moins vigilant. Pour les éviter, les Anglo-saxons utilisent souvent une cage genre « varykennel » ou cage de transport, qui sera la maison/niche de votre chien. Installez dans cette cage le couchage de votre chien et ses jouets. Lorsque vous ne pouvez le surveiller de près, confinez-le dans sa tanière/cage, la plupart des chiots se retiennent de faire pipi dans leur dodo! Sortez-le de sa niche le plus souvent possible et emmenez-le immédiatement faire pipi, et félicitez-le quand il s’exécute.

Idées reçues et mauvaises méthodes

  • Ne pas mettre le nez d’un chien ou chiot dans ses excréments! Pour lui ce n’est pas particulièrement dégoûtant, et surtout, cela intervient souvent longtemps après qu’il se soit soulagé et il ne fera donc pas le rapport.
  • Surtout ne pas gronder les chiens qui font des pipis d’émotion (joie ou de peur). Cela ne ferait qu’empirer le problème en stressant le chien. Essayez plutôt de détourner son attention par un jeu, une friandise, etc.

 

Attention, ne pas confondre les problèmes d’apprentissage de la propreté avec les marquages territoriaux. Le fait d’uriner est, en effet, une manière de « marquer » leur territoire pour les chiens, et certains (surtout les mâles) font du zèle en marquant meubles, montants de porte, lits, etc. Ce genre de comportement peut même se déclencher subitement à l’adolescence chez des chiens qui étaient propres.

Une telle situation se produit souvent chez les chiens dominants, auquel cas il est important de rabaisser le rang hiérarchique du chien, selon les méthodes expliquées au chapitre hiérarchie et groupe. Dans tous les cas, il faut prendre le chien sur le fait et le gronder avec la rapidité de l’éclair (voir réaction immédiate). Si vous le prenez sur le fait, vous pouvez le prendre par la peau du cou et le secouer un peu ou bien lui arroser le museau avec un vaporisateur pour plantes, cela le calmera.

Les destructions et la solitude

Les destructions ont en général lieu en votre absence, lorsque le chien se retrouve seul à la maison. Elles peuvent éventuellement s’accompagner d’aboiements voire même de hurlements, très pénibles pour votre voisinage. Ce genre de comportement est, en fait, l’expression de l’anxiété de votre chien qui supporte mal de se retrouver seul. C’est un problème assez courant chez les chiots et les jeunes chiens. Beaucoup de gens imaginent que le chien « se venge » d’être laissé seul en faisant des bêtises. C’est tout à fait faux, le chien ne fait qu’évacuer son anxiété liée à l’absence de son maître, tout comme les enfants ont souvent besoin de pleurer ou de crier pour faire « retomber la pression ». Pour faire disparaître les comportements de ce type, il faut :

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D’une part mettre votre mobilier à l’abri pour vous éviter de criser en rentrant à la maison. Vous pouvez utiliser une cage de transport (Voir les conseils de propreté) ou bien enfermer votre toutou avec son couchage dans une pièce qui ne risque rien (salle de bain, cuisine) en votre absence. Il faut de préférence qu’il soit habitué à dormir dans cette pièce, y compris quand vous êtes à la maison, sinon il pourrait stresser davantage.

D’autre part, diminuer son anxiété. Vous pouvez utiliser une prise DAP (en vente chez les vétérinaires) qui diffuse une odeur relaxante pour les chiens, mais le plus efficace est sans conteste l’éducation à la solitude. Elle consiste à habituer votre chien dès le départ (même si vous êtes en vacances) à rester seul, d’abord quelques minutes, puis de plus en plus longtemps. Essayez de partir le plus naturellement possible sans pour autant vous cacher (préparez votre manteau et vos clés à l’avance), et ignorez le chien une dizaine de minutes avant votre départ; vous pouvez aussi lui donner un bon os en peau de buffle, cela peut l’aider à patienter. D’autres astuces peuvent aussi marcher, comme laisser la radio ou la télévision en sourdine par exemple.

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Idées reçues et mauvaises méthodes

  • A faire : L’éducation à la solitude doit être progressive et répétitive. Habituez votre chien dès le départ à rester seul quelques minutes, puis de plus en plus longtemps. Utilisez éventuellement une cage de transport au début.
  • A ne pas faire : Le gronder à votre retour à la maison, alors que les destructions datent déjà de plusieurs heures, cela ne fera qu’augmenter son anxiété.

 

Les chiens qui continuent à faire des bêtises à l’âge adulte sont souvent des « pots de colle » hyper attachés à leur maître. On comprend que l’absence de leur idole puisse les paniquer. Il est donc important de ne pas entretenir de relation affective trop intense avec les chiens ayant tendance à stresser en votre absence : ne le laissez pas dormir dans votre chambre, ne le câlinez pas sans arrêt, etc.

Les fugues

Les fugues peuvent avoir plusieurs origines :

  • Tout d’abord, des raisons sexuelles, pendant les chaleurs pour les chiennes, et à peu près tout le temps pour les mâles. La solution est évidente pour les propriétaires de chiennes : la stérilisation qui a, de plus, de nombreux avantages pour la santé de la chienne (évite les infections de l’utérus et diminue le risque de  tumeur des mamelles). La castration peut également donner des résultats pour les mâles.
  • Les autres motivations des chiens fugueurs peuvent être l’instinct de chasse, la curiosité et le plus souvent l’ennui qui pousse le toutou à « faire son tour » pour s’occuper.

La solution la plus immédiate pour régler le problème des fugues est de clôturer votre jardin

En pratique : Prévoyez une clôture ou un grillage de 1 m 50 minimum avec un portail de même hauteur

Certaines races sont particulièrement fugueuses, comme les Lévriers par exemple. Pour ce genre de chiens, ne comptez pas trop sur l’éducation et pensez que les clôtures doivent être particulièrement hautes et solides!

Le problème des fugues peut aussi souvent se régler par l’éducation avec un peu de persévérance. Il faut pour cela appliquer les principes de base de réaction immédiate, patience et constance.

Une seule embuscade ne suffira évidemment pas, et vous devrez répéter l’opération très souvent au début, avec éventuellement quelques séances par la suite. Ceci n’est évidemment possible que si vous n’habitez pas trop près de routes à forte circulation!

 

Une seule embuscade ne suffira évidemment pas, et vous devrez répéter l’opération très souvent au début, avec éventuellement quelques séances par la suite. Ceci n’est évidemment possible que si vous n’habitez pas trop près de routes à forte circulation!

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Chien et chat

Dans un premier temps, mieux vaut mettre une laisse à votre toutou pour les présentations, et mettre les deux animaux en contact plutôt dans la maison que dehors, le chat pourra facilement sauter sur un meuble en cas de problème. Caressez votre chat de manière à ce que votre nouveau toutou comprenne qu’il fait partie de la famille. Il est normal que votre chien tende le nez pour renifler le matou, mais restez tout de même sur vos gardes. Si votre chat n’est pas rassuré, mettez-le en hauteur, cela peut suffire à lui donner de l’autorité sur le chien.

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Si votre chien semble vouloir sauter sur le chat, grondez-le énergiquement, et secouez-le en donnant de grandes saccades vers l’arrière avec la laisse. En général, le chat acquiert très vite la position de dominant par rapport au chien, surtout à l’intérieur de la maison.

En pratique : Ne laissez jamais chat et chien seuls dans une pièce en votre absence avant d’être absolument sûr de leurs bonnes relations. De plus, même s’ils s’entendent bien à l’intérieur, restez prudent à l’extérieur, surtout si le chat se met à courir.

A l’extérieur, c’est plus délicat : le chat peut se mettre à courir ce qui risque de déclencher une réaction de poursuite chez le chien. Restez donc toujours très prudent, et laissez une grande longe à votre chien que vous pourrez plus facilement stopper ainsi.

Le chien et les enfants

Tous ceux qui ont eu le bonheur d’avoir eu un chien dans leur enfance  savent à quel point c’est une expérience formidable et un véritable atout dans la vie. Si tout se passe très bien dans l’immense majorité des cas, il faut tout de même être très attentif tant que l’enfant est petit (moins de 7 ou 8 ans).

Tout d’abord, ne laissez jamais un enfant en bas âge seul avec le chien, même pour peu de temps. Les cris d’un nourrisson et l’odeur de sa couche peuvent perturber certains chiens qui vont essayer de le lécher, voire d’arracher la couche pour le nettoyer, ce qui peut mal tourner. En revanche, rien ne s’oppose à ce que le chien reste tout près de bébé lorsque vous vous en occupez, c’est même une très bonne manière de faire connaissance. Ne repoussez pas le chien dans ces cas-là, tolérez même quelques lichettes, mais exigez tout de même qu’il reste assis et tranquille.

Les conseils concernant l’éducation du chien vis à vis des enfants sont en fait assez limités : en gros, il faut éviter que le chien ne soit trop dominant en appliquant les principes généraux concernant la hiérarchie. Attention, l’application de ces principes est beaucoup plus difficile avec des enfants qui vont spontanément faire monter le chien sur leur lit ou lui donner à manger à table. Il vous faudra sans doute déployer plus d’autorité vis à vis des enfants que vis à vis du chien!

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Le plus important est sans doute d’apprendre aux enfants à respecter le chien : Les accidents sont presque toujours liés à un comportement non respectueux de l’enfant vis à vis du chien. Il est malheureusement trop fréquent de voir des enfants harceler des chiots ou des petits chiens en les poursuivants, les réveillant pendant leur sommeil, les acculant derrière des meubles, etc…. N’oublions pas qu’un enfant, même léger, peut faire très mal à un petit chien en lui marchant sur la patte! L’enfant n’est évidemment pas conscient qu’il peut faire très peur ou mal au chien ou au chiot qui finira peut-être un jour par se rebeller,  c’est donc aux parents d’intervenir dans une telle situation.

En particulier, apprenez à vos enfants quelques règles de base :

A l’intérieur :

  • Ne pas déranger un chien qui mange ou qui dort,
  • Ne pas le serrer trop fort, lui grimper ou se coucher dessus,  lui tirer la queue ou les oreilles, le tirer par son collier,
  • Ne pas toucher un chien qui s’est réfugié sous un meuble. Le chien doit pouvoir disposer d’un endroit tranquille où les enfants n’auront pas le droit de l’embêter. En revanche, ils pourront essayer de le faire venir en l’appelant (sans hurler) ou avec une friandise sans insister s’il ne veut pas.

A l’extérieur :

  • Ne pas s’approcher ou caresser un animal inconnu ou attaché. Demander éventuellement au maître si l’on peut le caresser.
  • Ne jamais se mettre à courir, crier ou gesticuler si un chien s’approche, encore moins si le chien commence à s’exciter. Le chien a naturellement tendance à poursuivre quelqu’un qui coure. Le plus souvent, il ne s’agit que d’un jeu, mais le jeu peut devenir très vite trop violent pour un enfant.
  • Pour finir, il est indispensable d’apprendre aux enfants à reconnaître les signes de peur du chien : s’il s’éloigne (en particulier s’il se cache sous un meuble) ou s’il grogne, il faut que l’enfant le laisse tranquille immédiatement.

Un peu de lecture

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